Quelques maisons disparues

Voici au travers de cartes postales anciennes, quelques maisons troyennes aujourd'hui disparues...


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Ces maisons du XVIè siècle se trouvaient dans rue de la Charbonnerie, qui prolongeait l'actuelle rue du marché au pain, entre les rues Molé et Zola. Elles furent détruites en 1875, date de la prise de vue, lors de l'ouverture de la rue des Quinze Vingts sur la rue Emile Zola. Le cliché de la carte est signé G. Lancelot. Devant ces belles façades à pignon se tenait le marché aux fromages. 

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Ces belles façades à pignon, représentées sous deux angles différents, et faussement localisées rue Pithou sur l'une des cartes, ne formaient en fait qu'une seule bâtisse à double pignon, rue de la Tannerie (actuelle Rue Poincaré). Elle fut vendue en 1853 par son propriétaire à l'architecte départemental, qui la fit détruire aussitôt... Les poutres scrulptées qui la décoraient étaient semble-t-il particulièrement remarquables ; "les fenêtres sont ornées de colonnettes canelées en spirale, écaillées, strillées et terminées par des figures de musiciens qui jouent de la flûte et du tambour." (A.F. Arnaud).

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Rue de la Tannerie toujours, cette maison présente toutes les caractéristiques de la maison à colombage du XVIè siècle ; fenêtres à guillotine, poteaux d'angle et lignot sculptés, pignon avec une ferme d'avant corps, premier étage en encorbellement.

Cliquer pour agrandir Cette maison était située rue de la Chausseterie, actuelle rue Molé. Le dessin est signé Charles Fichot, et fait partie de la série Troyes Disparu, n° 18. Elle fut peut-être elle aussi victime des réaménagements de la rue des Quinze Vingts, dans les années 1870.

Cliquer pour agrandir La maison des Ramonats était située au croisement des rues du Gros Raisin et du Cheval Blanc (actuelle rue Jean de Mauroy). A la date de cette prise de vue, elle était aussi appelée la maison du Père Thomas, du nom du cordonnier qui l'habitait. A gauche de la maison, on aperçoit l'un des nombreux canaux dérivés du Grand Rû ou Rû de la Vienne, et qui servait à alimenter les tanneries du quartier.

Cliquer pour agrandir Le café du Chat Friand, situé au n° 103 de la rue Moyenne (Urbain IV), photographié ici à la fin du XIXè siècle, avant qu'il ne devienne propriété de Charles Schneidre, marchand de vin, au début du XXè siècle. Cette maison (n°103 de la rue) était située au croisement de la rue Urbain IV et la rue Neuve (rue Mignard) et on peut deviner au bout de la rue l'Hôtel de ville.

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Ce cliché des années 1860 montre la rue Urbain IV avant l'aménagement de la place Foch telle qu'on la connaît aujourd'hui. Les grandes boucheries de Troyes se trouvaient sur la gauche, à la place du parking actuel.


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La rue Emile Zola, ancienne rue de l'Epicerie, prise de la Place Jean Jaurès, à la fin du XIXè siècle. Située à l'angle de la rue du Petit Crédo, face à l'entrée de la rue Turenne, on trouvait une belle maison dîte "à la Tourelle", détruite vers 1914 par la ville pour élargir la rue du Petit Crédo. 

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Les maisons de la rue Celestin Philbois au chevet de l'Eglise Saint Nizier furent détruites, malgré le bon état de certaines d'entre elles, dans les années 1950. Elles longeaient sur leurs façades arrières le Rû aux Cailles.


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Cette maison se trouvait place St Rémy, à l'entrée de la rue Gambey. Elle présentait la particularité d'avoir deux pignons, l'un donnant sur la rue Gambey, l'autre sur l'église St Rémy. Elle fut détruite en 1929.


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Cette photographie a été prise par Gustave Lancelot et montre la rue Surgale avant son élargissement à la fin du XIXè siècle. Elle était d'une étroitesse comparable à celle de la fameuse rue des Chats dans le quartier Haut, comme beaucoup de rues Troyennes avant les modifications du XIXè siècle. On aperçoit au premier plan l'angle de la maison du Dauphin et son blason. 


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Cette carte, de la série "Troyes Disparu", représente une maison du Cloître Saint-Etienne, d'après un dessin de Charles Fichot. Cette maison était celle d'un chanoine du cloître Saint-Etienne et servit également de dépendance au couvent du Bon Pasteur tout proche. Elle fut détruite en 1851, et certaines des sculptures qui ornaient sa façade sont aujourd'hui visible dans les salles du musée Vauluisant.

 

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