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La ville de Troyes a été très tôt entourée de remparts ; lorsqu'elle s'appelait encore Augustobona, l'enceinte, réduite à une partie du quartier bas, était déjà entourée de remparts, percés de quatre portes sur chaque coté ; la porte d'Artaud ou de la Girouarde près de l'hôtel Dieu, la porte des Oursiers au niveau de l'hospice St Nicolas, la porte Jaulme près de la rue Saint Denis, et la porte de Saint Lyé près de la place de la Tour. L'expansion de la ville aux temps des Comtes de Champagne a "repoussé" ces remparts pour atteindre, à la fin du XIIIè siècle, la forme du bouchon de Champagne que nous connaissons. Les premiers murs de bois laissèrent place au fil des siècles et des menaces d'invasions à des murs de pierre, avec de nombreuses tours qui abritaient les défenses de la ville, et des portes à pont levis, situées aux entrées stratégiques de la ville. A l'extérieur de l'enceinte et tout autour des remparts se trouvaient également des fossés, qui étaient alimentés en eau par les canaux creusés par les Comtes, dont seul subsiste aujourd'hui le ru Cordé. Au XVIè siècle, on comptait pas moins de 54 tours sur les 5 km de remparts qui entouraient alors le bouchon Troyen. Les murs faisaient en moyenne 5 mètres de hauteur et 2 d'épaisseur.

Les fossés furent comblés au XIXè siècle, et les remparts détruits à une période où l'étroitesse des portes de la ville les condamnèrent à la destruction au profit de rues plus larges et de grands boulevards.

Aujourd'hui, les jardins qui entourent la ville et quelques arches encore visibles sur le parcours du Ru Cordé sont les seuls vestiges des remparts.



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Porte de la Girourade

Plan des fortifications en 1540
Plan des fortifications de la ville de Troyes en 1540,
"Antiquités de la ville de Troyes..." A.-F. Arnaud
(c) Bibliothèque de Troyes, Cliché Pascal Jacquinot (100 ko)

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